Les assurés sociaux ne sont ni des idiots, ni des « vaches à lait » !!!
La FNATH dénonce le ping-pong budgétaire entre le Gouvernement et les complémentaires santé, qui sacrifient les sociaux assurés sans considération morale ni justice sociale.
Récemment, on a justifié une hausse des cotisations des complémentaires santé en 2025 (+6 %) par la baisse du remboursement des consultations et médicaments, décidée par le Gouvernement. Aujourd’hui, avec le retrait de ces mesures, le Gouvernement exige des complémentaires qu’elles « restituent » ces fonds et envisagent d’augmenter la taxe de solidarité additionnelle qui finance la complémentaire santé solidaire.
Mais qui paiera au final ? Comme toujours, les assurés sociaux ! Chaque retrait de l’Assurance maladie et chaque augmentation des taxes sur les complémentaires santé se traduisent par une charge supplémentaire pour les ménages.
Ce débat révèle une réalité révoltante : l’État traite les assurés sociaux comme des « vaches à lait » du système de santé. À chaque réduction de remboursement, leurs cotisations complémentaires augmentent. À chaque augmentation de taxe sur les complémentaires, leur contrat devient plus cher.
Pire encore, l’État finance la complémentaire santé des plus précaires (C2S) en imposant une taxe sur tous les contrats, sans distinction de revenus. En 20 ans, cette taxe a explosé, frappant autant les plus riches que les plus modestes.
Chaque année, l’Assurance maladie se désengage un peu plus, et l’État impose aux malades une taxe spéciale pour compenser les obstacles financiers à l’accès aux soins. Pourtant, ils contribuent déjà via la CSG, la CRDS, les cotisations sociales et l’impôt sur le revenu.
La FNATH exige de stopper immédiatement cette spirale infernale et de repenser en profondeur le financement de la branche maladie.
Le CP est aussi en ligne sur le site de la FNATH : https://www.fnath.org/communique-presse/les-victimes-dat-mp-sont-desormais-officiellement-des-sous-victimes/
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